Bismillāhi-r-Rahmāni-r-Rahīm
Nous aurions aimé commencé ces dix premiers jours du mois de Dhou-l Hijjah par quelque chose de plus réjouissant, mais certains musulmans sont toujours aussi malades du cœur.
Par conséquent, rien de tel qu’un modeste rappel afin de purifier nos intentions.
Nous sommes conscients que pléthore de personnes nous suivent dans l’ombre, attendant la moindre faille pour nous attaquer à l’exemple de l’assassin traquant sa cible afin de lui planter sa dague empoisonnée dans le dos.
D’autres, quant à eux, dans l’ombre également, analysent nos travaux, non pas pour nous lancer une quelconque offensive, mais dans le but de se les approprier à l’instar du rôdeur épiant les murs d’une forteresse afin d’y dérober un trésor caché.
Nous avions d’ores et déjà pris la main dans le sac plus d’un de ces fripons mais celui dont nous allons exposer les faits est allé bien trop loin dans la baraterie.
Cet être répondant au nom de Muhawass Al Yaqiz, s’est laissé emporter par le waswas al kadhib.
Portant les bottes du larcin et revêtant la sombre chape de de la flibuste, il subtilisa une grande partie de notre travail et s’octroya le droit de propriété de cette richesse comme si elle lui avait toujours appartenu se faisant, de ce fait, passé pour un noble.
Cependant, Allāh ne fut pas inattentif à son chapardage, et nous permis de retrouver sa trace afin qu’il soit présenté devant la justice divine.
{(…) Ils complotèrent mais Allāh complote et Allāh est le meilleur en stratagème} [Sourate 8 Al anfāl (Le butin) verset 30].
L’anecdote veut qu’une sœur nous contacta afin de savoir si nous étions les auteurs d’un certain ouvrage dont la couverture nous fut envoyée. Lisant avec stupeur le titre qui comportait principalement des termes renvoyant aux sujets que nous abordons habituellement, nous nous rendîmes rapidement compte de la supercherie.
De ce pas, nous débutâmes notre quête dans l’objectif de démasquer l’auteur du filoutage.
Celle-ci nous mena à découvrir que le butin était plus conséquent que ce que nous pensions.
En effet, il s’avéra que notre voleur Muhawass Al Yaqiz, que nous renommerons Mahwous li-l Kanz (obsédé par le trésor), se constituât au fil des mois toute une panoplie de bouquins qu’il mit en vente sur des sites tels que Amazon ou Rakuten.
Inutile de préciser que ces dits manuscrits comportent, aux bats mots, l’essentiel de nos publications et que ces derniers sont revendus à des prix assez exorbitants.
Vous l’aurez compris, il tenta de mettre en œuvre tout un procédé frauduleux lucratif se croyant à l’abri du stratagème d’Allāh. Or, {(…) Seuls les gens perdus se sentent à l’abri du stratagème d’Allāh} [Sourate 7 Al A’rāf verset 99].
Parmi les indices, outre la rareté des sujets traités, les photos de couverture qui s’inspirent grandement (pour ne pas dire totalement) de celles que nous utilisons notamment pour illustrer nos articles.
Une des choses les plus choquantes fut la découverte du plagiat complet d’un de nos opuscules intitulé Les degrés de la firāsah, qui se retrouve entièrement incorporé dans un des ouvrages de notre escroc en tant que chapitre 3 à part entière.
Les seuls éléments qui furent modifier, vraisemblablement à cause des contraintes de l’imprimeur, sont la phonétique et les couleurs.
Il ne prit même pas la peine de retranscrire les choses à sa manière ou de changer les titres de chapitre que nous avions choisi ! (Photos en commentaire). Impressionnant et très culoté !
Par ailleurs, cet aigrefin se rend non seulement coupable de larcin mais également de mensonge !
Soucieux de ne pas accuser à tort un individu, nous requîmes notre sœur de nous faire parvenir certaines pages du livre en question espérant y trouver un brin d’écriture qui indiquerait que ce plagieur pris la plume en se référant à nos travaux mais rien n’y fait. Pas une once d’éléments qui porterait à croire que ce roublard ait agit sous l’égide d’une autre personne.
Pire encore, il revendique clairement qu’il est l’auteur de ces ouvrages et que personne avant lui n’a traité ces thématiques !
Voici ce qu’on peut lire en introduction : « Pourquoi j’ai écrit ce livre ? Je vais vous raconter l’anecdote : sur un groupe (…) En ayant remarqué les grosses erreurs, le danger de parler sans science concernant l’invisible et la grande ignorance des gens de notre époque sur le sujet, j’ai pris cette affaire avec urgence et j’ai donc alors écrit ce livre afin de rétablir la vérité (…) Mais il est vrai que je suis le seul et le premier musulman en France et en Europe à écrire un livre qui traite des différents moyens pour accéder à des informations de l’invisible en Islam (…) j’étais en pleine écriture de mes livres, et je me suis dit dans mon cœur : « imagine que tu meurs sans avoir écrit ces livres ! Cela veut dire : que la science sur les dévoilements de l’invisible, la science de l’interprétation des rêves, etc ; personne n’aurait eu accès en public à ce type de connaissances et de sciences très rares à notre époque et en Europe ! » [Page 7 à 9].
Observez comment il s’approprie certaines sciences et fait miroiter à la foule qu’il est le seul à les maitriser et à les diffuser !
Une des preuves les plus manifestes à son encontre est la date de parution de ses écrits. L’ouvrage en question date du mois de mars 2023 et ses autres livres ne remontent pas avant les années 2020/2021. Alors que nos travaux sont, eux, diffusés depuis les années 2016/2017. Quant au fascicule intitulé Les degrés de la firāsah, il est disponible sur notre site internet bien avant le mois de mars 2023.
En somme, nous ne mentionnerons même pas les savants qui ont traité ces thématiques avant même son existence et la nôtre.
Ces passages suffisent à démontrer ces manigances éhontées et à le considérer comme un illusionniste criant dans les marchés plutôt qu’à un dévot soucieux pour sa communauté.
Sans parler du fait qu’il manque cruellement de style d’écriture et qu’il commet bon nombre de fautes de syntaxes et d’orthographes. Comment ose-t-il donc s’octroyer le droit d’écrire !? C’est triplement trompeur !
Il a oublié qu’un noble ne se caractérise pas que par sa richesse mais également par son comportement atypique et sa prestance. Or, nous n’avons guère retrouvé ces qualités en la personne de Muhawass Al Yaqiz, bien au contraire.
Concernant l’interdiction du plagiat en Islām, nous retranscrivons ici une partie de la fatwa de notre shaykh Al Mounajjid :
« (…) L’auteur d’un produit (un ouvrage) n’a pas le droit d’interdire aux gens d’en profiter et de le citer. Si un auteur formule une telle interdiction, on n’en tient aucun compte. Voir la réponse donnée à la question n°218902.
Troisièmement, la protection des droits d’auteur n’implique pas l’interdiction de copier les produits, de les photocopier ou de les télécharger, sous quelques formes que ce soit, pourvu d’en faire un usage personnel. Ce qui est interdit c’est de chercher à en tirer des bénéfices à travers le commerce en les rediffusant et en les redistribuant car c’est une violation du droit matériel de l’auteur du produit concerné.
Shaykh Ibn ‘outhaymin a été interrogé en ces termes : « Est-il permis de copier les cassettes portant la mention droits de réédition réservés à l’auteur. Cette disposition change-t-elle quand il s’agit de copier pour vulgariser à des fins de prédication et non commerciales ? »
Voici sa réponse : « Il me semble qu’il n’y a aucun inconvénient à les copier pour un usage personnel. S’il s’agit d’en faire une exploitation commerciale tout en effaçant le lieu d’enregistrement de la cassette, ce n’est pas permis car on viole le droit de son frère en religion. Toutefois, il n’y a pas de mal à ce qu’un étudiant puisse copier auprès d’un autre étudiant ».
[Extrait d’at-taaliiq alaa al kafy d’Ibn Qoudamah (3/373) selon la numérotation automatique de la chamilah avec un léger remaniement].
On l’a interrogé encore en ces termes : « Comment juger le repiquage des cassettes portant la mention droits de reproduction réservés ? »
Voici sa réponse : « Je pense que si on les repique pour un usage strictement personnel donc non commercial, cela ne représente aucun inconvénient car cet acte n’est pas nuisible. Quant à celui qui les reproduit et les redistribue à une fin commerciale, son acte constitue une agression assimilable au fait pour le musulman de vendre (à un prix plus bas) quelque chose que son frère en islam est en train de vendre au même client. Cette opération est interdite ».
[Extrait de liqaa al bab al maftouh (164/17 selon la numérotation automatique de la chamilah)].
On a déjà cité la fatwa du shaykh Sa’d al Houmayd dans le cadre de la réponse donnée à la question n°21927 .On y lit ses propos : « Copier un livre ou un CD pour un usage commercial nuisible à l’auteurde l’original n’est pas permis. Nous espérons toutefois qu’il n’y a aucun mal à faire une seule copie à usage personnel. Encore qu’il soit préférable de s’en passer ».
En somme, la mention tous droits réservés n’exclut ni un usage personnel, ni la citation ni l’exploitation scientifique. Ce qui est absolument interdit c’est de plagier l’effort et le travail d’autrui, de se l’attribuer, de le copier ou de le photocopier pour en faire un usage commercial générateur de bénéfices, sans l’autorisation du détenteur du droit. Voir à toutes fins utiles la réponse donnée à la question n° 38847 et la réponse donnée à la question n°131437.
Allāh le sait mieux ».
Au vu de ce qui a précédé, nous jugeons donc Muhawass Al Yaqiz, alias Mahwous li-l Kanz, coupable des chefs d’inculpations suivants :
– Plagiat
– Vols et larcins
– Mensonges
– Actes de trahisons et filouteries
Les peines encourues sont :
Des invocations contre sa personne ici-bas et le recouvrement de nos droits le du Jour du jugement, à moins que ce dernier ne se repente publiquement et cesse ces activités frauduleuses.
Ce jugement s’appliquera également à tous ceux qui suivent les pas de ce brigandeau.
Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.
Qu’Allāh guide la communauté musulmane et la protège contre les méfaits des malfaiteurs, les mensonges des menteurs, le vol des voleurs et la traitrise des traitres.
Wa Allāhou ā’lam.
Vos frères en Allāh.
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