Machallah, la piété bat son plein, les sœurs deviennent de plus en plus pieuses à se proposer pour 1€, ou à demander comme dot un coran ou des tafssirs, ou des livres de religions qu’elles garderont uniquement pour décorer leur bibliothèque et paraître comme des assoiffées de science. Ce sont souvent ce genre de sœur ayant mal compris la sounnah du prophète saws, dont vous trouverez une bibliothèque poussiéreuse et remplit de toiles d’araignées, à quoi bon demander des livres en dots que vous n’ouvrez jamais ?
A quoi bon demander aux frères qui sont aisés 1€ en dot si ce n’est lui donner une image de semblant de piété sous prétexte » d’avoir un maximum de baraka « , alors que vous savez pertinemment que vous allez le quémander tout au long de la vie maritale ?
Vous verrez que, la plupart du temps, ces fameuses sœurs en » or » et » pieuse » demandent des dots amoindries qu’à des frères qui ont les moyens. Vous avez mal compris la sunnah et vous l’utilisez dans un contexte qui vous arrange pour vous donner une image dont vous en êtes très éloigné.
Lorsque le prophète saws à marié des sahabas avec un anneau en fer, ou un verset du coran, c’est que ceux-ci n’avaient strictement rien !! Et le prophète saws leur facilita le mariage !
Le prophète saws a toujours insisté à ce qu’un bien matériel de valeur soit donné avant de demander une dot minimal.
La baraka dans un mariage, c’est surtout votre intention, avez-vous l’intention de demander une dot de 1€ et vivre une vie modeste par la suite ? Ou avez vous l’intention de demander 1€ et de vivre dans les plaisirs et la luxure ?
AUCUNE baraka dans la plupart des mariages à 1€,
Les gens ont utilisé et faussé la vraie sounnah du mariage, les diables déguisés en barbe et les diablesses déguisées en jilbab adepte du mariage jouissif/d’intérêt se servent souvent et interprètent à leur manière les hadiths qui parlent de dot amoindrie, nous mettrons fin à leur débauche et à leur hypocrisie sous le billet d’un pseudo hallal avec dalil inchallah
Ainsi, j’espère mettre fin aux hypocrites parmi ces hommes et ces femmes, interpretant les hadith à leur manière pour les utilisé à des fin minables :
Les » soeurs » : elle cesseront d’amadouer les frères naïfs en se donnant un portrait de pieuse qu’elle n’ont pas en se donnant pour des dots alléchantes, donnant hypocritement l’impression de leur total indifférence à la vie d’ici bas.
Les » frères » : les diables anciens fornicateurs déguisés en qamis et coureur de jilbab, cesseront d’utiliser ces hadith à leur manières pour pouvoir consommer et divorcér à coût minimal voir gratuitement.
Vous pouvez vous apercevoir que la plupart de ces mariages là finissent par un divorce, car les intentions ne sont pas nobles, donc la baraka part.. celle-ci pensant amadouer avec 1€, et celui ci se réjouissant d’avoir une jouissance à moindre coût, ou lorsque l’un des deux parties est sincère et que l’autre ne l’est pas.
Il y a des sœurs honorables, qui ont vraiment l’intention de facilité le mariage à des frères en difficulté, favorisant la piété, le comportement, le courage et les qualités de celui-ci, et mettant de côté la vie mondaine. Mais ces sœurs là sont très rare comme les perles dans les coquillages.
Lorsque le prophète saws parle de dote amoindrie, il faut y voir une facilité derrière cela, une certaine manière de facilité les frères qui font face à des difficultés financières.
Voyons donc le mariage de la fille du prophète saws fatima :
On rapporte que le Prophète saws approuva le mariage et demanda à Ali s’il avait quelque chose à donner en dot. Ali répondit que non. Le Prophète saws lui rappela qu’il avait un bouclier qu’il pouvait vendre.
Ali vendit le bouclier à Uthman pour 480 dirhams et pendant qu’il se dépêchait de retourner chez le Prophète saws pour lui remettre la dot, Uthman l’arrêta et lui dit :
‘Je te rends ton bouclier comme cadeau de ma part pour ton mariage avec Fatima’.
» Le Prophète saws lui-même dirigea la cérémonie du mariage. Pour le « Walîmah », ont servi aux invités des dattes, des figues et une mixture de dattes et de beurre gras appelé hais. Un membre dirigeant des Ansars offrit un bélier et d’autres firent des dons de céréales. Tout Médine se réjouit.
Pour son mariage, on rapporte que le Prophète saws offrit à Fatima et à Ali, un lit de bois entrelacé de feuilles de palmes, une couverture de lit en velours, un coussin en cuir rempli de fibres de palmes, une peau de mouton, une marmite, une outre en peau et une meule manuelle pour moudre le grain. »
Êtes vous meilleures que la fille du prophète saws ?
Ne jouez pas avec la sounnah avec vos mariages à 1€ ! Les mariages amoindris étaient dédiés à des hommes qui ne possédaient ABSOLUMENT RIEN comme le mentionnent certains hadiths, ou le prophète saws demandait toujours quelque chose de matériel lors des dots; Puis s’est en s’apercevant de la totale pauvreté du prétendant, qu’il le mariait avec un verset du Coran, dans le but que ceci puisse être utile à la prétendante.
L’explication de la dot minimale est rapporté dans le hadith n° 1425 par Mouslim dans son Sahih d’après Sahl Ibn Abd Allah as-Sa’idi qui a dit « Une femme se présenta au Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et lui dit : ô Messager d’Allah, je vous fais don de ma personne. Puis le Messager d’Allah la regarda de haut en bas puis baissa sa tête. Quand la femme s’aperçut qu’il n’avait rien décidé à son sujet, l’un des Compagnons se leva et dit : Messager d’Allah, si vous n’avez pas besoin d’elle, donnez-la à moi en mariage. Le Messager lui dit : est-ce que vous avez quelque chose à lui offrir ? – Non, dit-il – Allez chez votre famille pour voir si vous trouverez quelque chose. L’homme partit puis revint dire : non, au nom d’Allah, je n’ai rien trouvé. Le Messager d’Allah lui dit : cherche même une bague en fer pour le lui offrir. Puis il partit et revint dire : non, ô Messager d’Allah, je n’ai trouvé même pas une bague en fer. Mais je pourrais lui offrir la moitié de mon pagne. Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) lui dit : « que ferait-elle de votre pagne ? Si elle le portait, il ne lui servirait à rien ». L’homme s’assit longuement puis se leva et le Messager le vit partir. Ensuite il le fit convoquer et lui dit : « Avez-vous mémorisé une partie du Coran ? » – Il dit : j’ai mémorisé une telle et telle sourate – les savez-vous bien par coeur ? – Oui, – Allez, je vous la donne en mariage pourvu que vous lui appreniez ce que vous savez du Coran ».
Ce hadith indique que la dot peut être un bien important ou insignifiant avec le consentement des époux car une bague en fer est infiniment insignifiante. Tel est l’avis de Shafii et celui de la majorité des savants anciens et leurs successeurs. Tous ceux-là soutiennent que tout objet accepté par les deux époux comme dot peut l’être, qu’il soit important ou insignifiant comme une cravache, des chaussures, une bague en fer et choses pareilles.
Voyez-vous ? La sunnah, c’est de demander des dots à réels valeur, avant de descendre graduellement à moindre coût en fonction de la situation du prétendant. Le prophète saws à bien demander au sahabi qu’allait faire sa femme avec un bout de tissus, et vous mes soeurs, qu’allez vous faire avec 1€ ? Vous achetez des bonbons ? Ici nous voyons clairement que le but recherché est d’apporter quelque chose d’utile pour son épouse, que sa soit mondain ou spirituel, en sachant que le spirituel est utile pour le mondain également. Donc, les « mariages » à 1€ n’ont rien à voir avec la sunnah du prophète saws.
Ibn al qayim rahimahullah et d’autres savants, commentent ces hadiths en précisant qu’il est préférable de rester dans le juste milieu.
Mieux, allons voir quel est la dot que le prophète saws à versé à ses femmes, et convertissons ça en argent approximatif de notre époque :
Quant aux dots offertes aux Mères des croyants, Mouslim a rapporté dans son Sahih (1426) d’après Abi Salamata Ibn Abd Rahman qu’il a dit : j’ai demandé à Aïcha, l’épouse du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) combien le Messager d’Allah offrait à titre de dot ?
Elle dit : les dots qu’il a offertes à ses épouses s’élèvent à 12 onces et un nash. » Puis il dit :
– savez-vous ce qui est un nash ?
– Non
– C’est un once. Voilà cinq cents dirhams, la somme des dots versées par le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) à ses femmes.
L’érudit Ibn Khaldoun a dit : « Sachez qu’un consensus s’est dégagé depuis le début de l’Islam et l’époque des compagnons et leurs successeurs sur le fait que 10 dirhams légaux pèsent 7 mithqal ( = 25 grammes environ) et que l’once représente 40 dirhams ou 7/10 de dinar. Ces équivalences sont arrêtées par consensus. » Muqaddima d’Ibn Khaldoun, p. 263.
À l’époque du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), le dinar équivalait à 12 dirhams. De nos jours, le dinar pèse 4,2,5 d’or de 24 carats. Aussi le totales des dots versées aux femmes du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) s’élevaient à 500 dirhams, soit 41 dinars et demi environ, soit 176,375 grammes d’or. Si le prix d’un gramme est de 9 dollars par exemple – ce qui est le cas actuellement à titre approximatif, le total des dots perçues par les femmes du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) équivaut en monnaie actuelle à 1587 dollars environ.
Aux gens qui ont les moyens de payer des dots ordinaires ou encore minime, avez-vous fait meilleur que le prophète saws et dépassez sa propre sunnah ? Méditez bien et étudiez la sunnah du prophète saws de manière approfondie, et cessez de jouer avec la religion jusqu’à en fausser le portrait, en sachant que l’intention est importante dans toutes choses.
Votre frère en Allah.
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